Les 350 pièces présentées dans cet ouvrage proviennent de collections picardes. Elles nous révèlent la diversité de ce patrimoine conservé par des particuliers qui, pour la première fois, ont accepté d’entrouvrir leur porte pour nous permettre de faire un voyage à peu près complet dans l’art de l’Afrique.
Acquises depuis une quinzaine d’années, le plus souvent dans les remises des marchands africains des puces ou dans les salles des ventes du nord de la France, elles témoignent d’une sensibilité passionnée et d’une véritable liberté de choix, propres au regard des collectionneurs. Dans le cas des objets africains, la rencontre est d’autant plus forte qu’elle s’accompagne souvent d’une fascination pour l’exotisme de ces autres formes de la représentation ou pour leur caractère rituel, autant dire magique...
Préfacé par Brigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini, deux anthropologues du Collège de France qui ont étudié cette année la tribu des collectionneurs d’art primitif, cet ouvrage se ferme sur “Cinq matins sous les arbres”, cinq palabres composées pour l’occasion par Jean-Louis Rambour.
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